lundi 31 décembre 2012

Bilan ciné 2012

Une année riche de découvertes et redécouvertes cinématographiques. Et comme les listes m'apaisent, sans nécessairement m'aider à voir plus clair, voici celle de mon bilan ciné 2012, dans le désordre. 



- Tron
- La Guerre du Feu
- J'ai Toujours Rêvé d'Être un Gangster
- Midnight in Paris
- Intouchables
- American Pie 2
- Absolument Fabuleux
- American Beauty
- Persepolis
- Ce que Veulent les Femmes
- Windtalkers
- Bus Palladium
- Valse avec Bachir
- Le Silence des Agneaux
- Un Prophète
- Le Prince d'Egypte
- Furyo
- OSS 117 Le Caire Nid d'Espions
- Le Bal des Vampires
- OSS 117 Rio ne Répond Plus
- Les Émotifs Anonymes
- Ghost Writer
- Iron Man 2
- True Grit
- Missions
- Rebel without a Cause
- Mississippi Burning
- Green Zone
- La Source des Femmes
- Le Cinquième Élément
- Le Nom des Gens
- La Chambre des Officiers
- Un Long Dimanche de Fiançailles
- 1492
- La Rafle
- Monsieur Batignole
- Même la Pluie
- Wendy & Lucy
- Tati Danielle
- Le Voile des Illusions
- Prometheus
- The Avengers
- La Colère des Titans
- 10000
- Troie
- La Ligne Rouge
- An Education
- Big Fish
- Festen
- Batman The Dark Knight Rises
- The New World
- My Own Love Song
- No Strings Attached
- Damsel in Distress
- The Hunger Games
- 500 Days of Summer
- Valentine's Day
- Arnaque, Crime et Botanique
- Chronicle
- De Rouille et d'Os
- La Cabane dans les bois
- The Descent
- Silent Hill
- The Help
- Crazy Stupid Love
- Twilight 4
- Apocalypse Now
- Kick Ass
- Lockout
- On The Road
- Batman Begins
- Batman - The Dark Knight
- Equilibrium
- Your Highness
- Sex, Lies and Videotape
- The Rules of Attraction
- American Psycho
- X-Men Wolverine
- X-Men Le Commencement
- X-Men I 
- X-Men II
- X-Men III
- Sucker Punch
- Badlands
- Love Actually
- Coup de Foudre à Notting Hill
- Moonrise Kingdom
- La Communauté de l'Anneau
- Bilbo


Du côté des séries :

- Du Breaking Bad en pagaille
- La seconde saison de Game of Thrones
- La première saison de Girls
- Les deux saisons d'Homeland
- Du The Office, Samuraï Champloo, South Park, Family Guy et American Dad n'importe comment. 
- La deuxième partie de la seconde saison et la première partie de la troisième saison de Walking Dead



mercredi 26 décembre 2012

Voilà, c'est fini...


Les retrouvailles familiales, bien trop courtes et intenses, ont pris fin.

Chacun sait que j'entreprends bientôt un voyage important, un voyage tant souhaité, un voyage qui m'a donné de la joie comme des peines et qui va définir mon avenir. Notre avenir. 
C'est le voyage de l'égoïsme. 
Le voyage que je désirais plus que tout au monde et qui semble me laisser un petit goût amer à mesure qu'il approche et que mon aventure risque s'avérer solitaire un temps, puisque je ne peux finalement emporter immédiatement avec moi la personne qui rend si doux mon quotidien, avec laquelle je suis forte. 

De beaux moments passés tous ensemble au coin du feu, de belles tablées, des biscuits de Noël, des dattes et du chocolat, et enfin du repos. Enfin. Mais les festivités sont terminées et j'ignore quand cela se reproduira. Penser à cela m'envahit souvent ces temps-ci, me submerge et je m'y noie, ma gorge se serre. Mais tout va bien pour l'instant. Nous sommes ensemble et c'est ce qui compte, le moment présent... que je sais rarement apprécier, trop souvent tournée vers un futur que je construis, brin de paille après brin de paille, fragile édifice qui pourrait facilement être balayé par un souffle. Mon propre souffle. Qu'en feraient alors les bourrasques d'Oklahoma ?

Vient maintenant la période de doutes, générés par toutes ces marques d'affection et ces cadeaux si personnels, ces actes d'amour de mon entourage. Est-ce que ce voyage en vaut la peine si j'en viens à laisser derrière moi ceux que j'aime et qui m'aiment sans condition ? Vais-je réussir ce que j'entreprends ? Quelles en seront les conséquences à long terme ?

En attendant, il me faut profiter de la présence de tous.

  


jeudi 20 décembre 2012

La course



Avant chaque Noël, c'est pareil : la course. 

Je ne pense jamais à faire les cadeaux à l'avance, trop occupée par mes activités, et ne voyant alors en Noël que les vacances et le repos lorsque je suis encore prise dans le flot des mille choses à faire, et sans doute aussi par pur égoïsme. Il parait que c'est à ça qu'on reconnait les enfants uniques. 

Du coup, je me retrouve toujours avec ma liste de choses à faire à la dernière minute, à lutter contre la foule de gens pas pressés devenus pressés, comme moi, et avec les valises en prime. Oui, j'aime bien les listes. Je fais même des listes de listes. Et quand je m'ennuie, ce qui est très rare, je les récris et parviens parfois à un troisième niveau : la liste des listes de listes. Comme bien des gens. Mais cette fois-ci, c'est différent, bien que je sois toujours aussi pitoyable dans mon organisation. Je dois penser au second jet de bagages, celui que je dois emporter avec moi de l'autre côté du monde et qui va accompagner ma vie pendant les 5 mois à venir. En fait les trois ans à venir...
"Les deadlines, c'est l'histoire de ma vie" m'a dit un jour une amie. Je me suis immédiatement reconnue quand j'ai entendu ça. C'est aussi une caractéristique des enfants uniques parait-il, cet égocentrisme permanent.

C'est assez exaspérant, mais à l'approche des fêtes de fin d'année, c'est inévitable, j'ai toujours envie de tricoter et de coudre (et de marrons chauds), jusqu'à me rendre impolie en le faisant au restaurant entourée d'amis. Je vis dans une image d'Epinal. Dans une petite carte où hiver rime avec crépitement de la cheminée, après-midi passés au coin du feu, en alternant lecture en musique (Franck Sinatra et Nat King Cole et toutes les musiques à base de grelots et autres clochettes), bon film de saison (les immanquables et indétrônables œuvres de Joe Wright, et bien sûr Notting Hill, Love Actually, The Holiday, Ma Meilleure Ennemie et autres comédies qui s'accordent parfaitement à un lait à la cannelle ou un bon thé aux épices de Noël... et évidemment les Harry Potter et Seigneur des Anneaux, lesquels sans un bon chocolat chaud perdent une grande valeur... Ah ! Les bienfaits psychologiques des boissons chaudes ! ), cuisinetricot, couture et scrapbooking (tout le monde a ses vices).

Oui, je suis pleine de clichés. Et le comble, c'est que je vais avoir une cheminée dans mon salon oklahoman.

Homeland


Fin de la saison 2, début de l'attente de la saison 3. 


 












Il faut reconnaître l'habileté des cliffhangers de cette série, malgré une légère déception au cours de certains épisodes à la 24 et de leur dérive de scènes d'action abracadabrantes se concluant par la mort du "méchant", Abu Nazir. Une série bipolaire et inconstante, puisque l'intrigue bien moins psychologique, faisait davantage place à une course contre la montre plutôt qu'à l'exploration des sentiments des personnage et la complexité de la trame narrative. Le thème central de la saison 1, à savoir cette incertitude incessante et ce basculement pendulaire donné à voir avec tant de finesse afin de savoir si Brody est bien retourné ou non, ou s'il sait lui-même s'il l'est, semble loin dans cette saison 2, mais l'épisode de clôture relance et réactive cette idée de doute, de mystère et évidemment de paranoïa. Les acteurs sont justes, une fois de plus... Brody revêt son costume ambivalent, des réminiscences de démence de Carrie refont surface et le rôle de l'excellent Saul prend de l'ampleur, et surtout, la prochaine saison semble annoncer le retour de cette atmosphère anxiogène si particulière. Brody est-il finalement un terroriste ? Il doit maintenant blanchir son nom, et évidemment, des incertitudes demeurent... S'il ne l'est pas, qui a orchestré cet attentat au siège de la CIA ? Le groupe islamiste qui le revendique immédiatement ? Ou bien Quinn qui effacerait ainsi toute implication avec David Estes et sa demande d'assassiner Brody mais qui se servirait pourtant de lui en utilisant sa voiture en y plaçant cette bombe ?
 











La frustration peut commencer, Game of Thrones ne reprend pas avant le 31 mars...

dimanche 16 décembre 2012

Là-haut vers le nord...

Joseph Boyden. Anishinaabe.

Un doux moment partagé le temps d'un déjeuner dans un joli restaurant libanais près du Luxembourg avec son éditeur. C'était il y a déjà deux ans, le temps de parler de ses mots, de leur délicatesse, de sa finesse d'écriture, et de son attachement à la culture Anishinaabe, de ses projets, des miens, et c'était déjà terminé.








Chacune de ses nouvelles est une déflagration narrative. Elle m'enveloppe d'une profonde tristesse, un peu comme mon Zweig canadien, parce que Joseph Boyden sait raconter les histoires. Des histoires profondément humaines, où il saisit le temps de quelques pages avec acuité et une hyper lucidité les émotions de ces femmes et de ces hommes, tirés d'une réalité dont je suis ignorante : le marasme économique et social des populations autochtones de l'Ontario. La perte de repères identitaires, l'humour noir qui prend le pas sur le désespoir, le mal-être, sont évoqués avec une très grande sensibilité.






Déjà parus chez Albin Michel (coll. Terres d'Amérique)

- Three Day Road - Le chemin des âmes
- Born with a Tooth - Là-haut vers le nord
- Through Black SpruceLes saisons de la solitude


mercredi 12 décembre 2012

Tout vient à point à qui sait attendre

- Les marrons chauds du marché de Noël des Abbesses

- Le billet d'avion pour Oklahoma City










mercredi 5 décembre 2012

Badlands

Terrence Malick, encore. 

Sissy Spacek et Martin Sheen, couple improbable à l'écran, s'enfuient sur les routes du Dakota du Sud. Lui tue pendant qu'elle le regarde faire. La passivité même. Et si les deux personnages ne sont pas fins, Malick nous les donne à voir avec finesse. 



C'est bien sa marque de fabrique, l'empreinte qu'il laisse sur tous ses films, ces unions surprenantes qui évoluent dans une époque révolue et dans un cadre rural. Un cinéma hors des conventions. 
Badlands, Days of Heaven, The Thin Red Line, The New World, The Tree of Life... 






Badlands nous offre une vision très seventies de cette histoire vraie de la fin des années 1950, de la fuite de Starkweather et Fugate dans les plaines étasuniennes, de la perte de l'innocence, de l'écart de conduite qui mène à la folie. La jeune Sissy Spacek (Holly) au physique androgyne (jusqu'à la voix rauque), aux longs cheveux roux détachés rompt avec les soquettes blanches et les jupettes classiques, et surtout, avec un père "castrateur" pour qui les codes sociaux et culturels définissent les rapports entre les hommes. La simplicité apparente de Martin Sheen (Kit), incarnation d'un nouveau James Dean, jeans bleu foncé, t-shirt blanc et veste en denim, révèle une fois de plus le paradoxe et l'entre-deux mondes ou l'entre-deux temps des personnages.






Ah, et puis Malick a pas mal grandi en Oklahoma et y visite toujours son père... Y a des signes, quand même...

Hello December...

Enfin le temps des chaussettes en laine, des moufles, des pyjamas dignes de ce nom, des bouillottes et des goûters d'hiver devant de bons films de saison ! 

Bientôt le temps des réjouissances avec les retrouvailles autour de la table, les lectures au doux crépitement de la cheminée, les marrons chauds, les balades en forêt et le plaisir solitaire de s'empiffrer de chocolat dans le lit... 


Le temps de se remémorer son enfance bien heureuse et se dire que presque rien n'a changé...







samedi 1 décembre 2012

Des truands de la grammaire, des arsouilles de l'orthographe.




Je travaille en université en tant que chargée de cours, ou vacataire, ou chargée de TD. Bref, je donne des cours, et ces histoires de statuts m'ennuient terriblement.

Il y a un véritable fossé entre mes étudiants et les gens que je fréquente. Enfin mes amis du moins. Un fossé culturel, économique, social... Un fossé, et un grand. J'ai du mal à l'enjamber. Je jette des cordes de l'autre côté, mais on ne parle pas le même langage. On n'a pas les mêmes références, et je me considère pourtant plutôt très bon public. Et puis on n'a pas les mêmes codes.








J'ai récemment vu Detachment, et j'ai adoré. Mais je ne suis pas détachée.

J'aimerais être John Keating. Leur inspirer ce qu'on m'a inspiré, comme on m'a inspirée.





Ils participent, ils ont l'air de comprendre que tout est connecté. Mais ils continuent à dire que "Las Vegas est à Los Angeles" et que la seconde guerre mondiale oppose les Américains aux Français...


Alors je me sens plus comme ça dans ma salle, malgré l'ambiance relativement détendue, assez vivifiante -->





Ou même comme ça en fait.


J'ai d'abord pensé à faire une sorte de blog comme celui d'Educator.
Mais c'est franchement méprisant. Est-ce que je ressens du mépris ? Ça dépend avec qui j'en parle. Là, toute seule dans le coin du lit, j'ai du mal à faire la part des choses. Comme bien souvent d'ailleurs. Du grand "wawa" en public, et puis quand on y pense... oh ben grand "wawa" aussi.

mercredi 28 novembre 2012

Le Tireur


Gallmeister est sans hésiter l'un de mes éditeurs favoris.

Outre le fait qu'il angle tout ce qu'il publie sur les États-Unis, ses choix sont toujours originaux et surprenants.


Le Tireur, de Glendon Swarthout n'est qu'un exemple parmi d'autres. Une atmosphère crépusculaire, un personnage principal, J.B. Books à l'automne de son existence, une tranche de vie à El Paso, Texas, apparemment sans grand intérêt si ce n'est que l'auteur capte avec finesse la psychologie de ce tireur, de cet assassin de l'ouest qui appartient bien à un temps révolu. 1901, tournant du siècle, l'époque des cowboys, des guerres indiennes, du sans foi ni loin, c'est bien le passé, et Edward S. Curtis l'avait bien senti avec ses clichés du grand ouest, étudiés par Mathilde Arrivé pour sa thèse de doctorat.


Outre le climat anxiogène et le caractère finalement nostalgique de l'anti-héros, touché par une maladie incurable, c'est surtout sur un paradoxe bien cru que Swarthout insiste. Books est le dernier à incarner la sanglante conquête de l'Ouest. Il a vécu de rien, de liberté factice, des plaines, du jeu, de la boue. Et il est atteint d'un cancer de la prostate. Aux grands espaces se substitue une chambre médiocre. À sa carrure imposante se substitue une diminution physique intolérable. L'impuissance. Sa violence presque animale s'évanouit et alors qu'il regarde avec regret sa vie de débauche, d'excès et de mauvais choix. Il se retrouve réduit à l'état d'Homme incapable de se mouvoir pour les moindres besoins élémentaires, des besoins animaux. Se nourrir, dormir, uriner. Tout est altéré. Même ses rapports aux autres, se trouvent bouleversés. Tous se pressent pour assister au spectacle de sa fin imminente et tentent d'en retirer quelques pièces. Au seuil de la mort, il prend enfin les rênes, et c'est à ce moment qu'il découvre la vraie liberté, celle de décider de sa légende par sa mort. Mais ça ne sert à rien. 


lundi 26 novembre 2012

Golden door



La première fois que j'ai entendu Sinnerman de Nina Simone, c'était en regardant Golden Door, un film d'une extrême délicatesse réalisé par Emanuele Crialese en 2006 et sorti en France courant mars 2007.







Charlotte Gainsbourg y incarnait Lucy, britannique cherchant à émigrer aux États-Unis et à épouser un des Siciliens à bord du bateau en partance pour le "Nouveau-Monde". 
Ellis Island, début du XXème siècle. Les étasuniens font le tri chez les immigrants et viennent de passer le Immigration Act de 1917, une barrière de plus pour limiter et contrôler le flux d'immigrant, écartant illettrés, handicapés physiques et mentaux et anarchistes.


















Je suis un peu Lucy, si on supprime l'enveloppe britannique et sa quête désespérée d'un mari.
Et puis je n'arriverai pas en paquebot par la côte est. Mais je suis un peu Lucy.

James Gray devrait d'ailleurs sortir au printemps 2013 son nouveau film sur l'arrivée des migrants européens.

Joaquin Phoenix en mafieux face à Marion Cotillard en polonaise mutique embarquée dans une sombre affaire de prostitution... Au delà du caractère anxiogène annoncé, il n'y a qu'à espérer que Marion Cotillard ne finisse pas comme dans le dernier Batman...


Carrot cake is in da house

La recette pour les diabétiques...



 
- Environ 200g  de carottes (entre 2 et 3)
- 30 à 40cl d'huile de tournesol
- 100g de farine
- 100g de cassonade
- 75g de poudre de noisette
- 2 œufs
- 1/2 sachet de levure chimique
- 1 sachet de sucre vanillé
- 2 cuillères à café de cannelle
- 1 cuillère à café de noix de muscade


1) Préchauffer le four 15mn à 200°c.
2) Beurrer et fariner un moule à cake
3) Râper les carottes
4) Mélanger les 2 œufs et la cassonade dans un grand saladier
5) Ajouter progressivement l'huile
6) Ajouter les carottes et et les autres ingrédients au premier mélange homogène
7) Verser le tout dans le moule et mettre au four une trentaine de minutes à 190°c

Et surtout, ne cuire qu'une fois car le cake risque de dégonfler !

Pour le glaçage :
- environ 100g de Saint-Môret
- 175g de sucre glace
- jus de citron (1/2)

1) Mélanger les ingrédients dans un petit bol
2) Mettre au frais environ 45mn

Une fois le cake refroidi, le napper de glaçage et zouuuuu ! Une belle tasse de thé, quelques clémentines, un bon film d'hiver sur le canapé and it's delish !

jeudi 22 novembre 2012

Days of Heaven...



C'est cette Amérique-là que j'aime, cette Amérique de souffrance, cette Amérique rurale, poussiéreuse, agricole, loin des clichés, des images d'Épinal et des côtes.
Et c'est ce cinéma que j'aime, poétique, délicat, surtout lorsqu'il nous donne à voir nos bassesses.




1978, Terrence Malick signe son second long, et attend 20 ans avant de nous offrir son 3ème.



Richard Gere et Sam Shepard sont à tomber, Brooke Adams donne des frissons tant son jeu est juste, et la voix rauque de la frêle Linda Manz nous propulse dans le petit bout de vie de ces quatre personnages pleins de faiblesses, et finalement, profondément humains.

mercredi 21 novembre 2012

Prendre son envol



Le départ approche et il est officiel. Je pars en Oklahoma dès janvier vivre mon rêve de petite fille gâtée.
Quitter Paris n'est finalement pas une idée aussi réjouissante que je l'imaginais. J'apprécie davantage cette ville à présent que je sais que je vais la quitter pour mes plaines du sud-ouest.


J'ai quand même l'impression que ma vie peut enfin commencer maintenant qu'elle est entre mes mains.




The little spoiled girl I am is finally taking off, and Oklahoma seems to be my destination for the next 3 years.
Leaving Paris doesn't make me joyful actually, now that I know I'm leaving the city for my plains in the great west.

But still, I feel like my life is starting right now: it can begin, I'm not riding my bike with no handlebars anymore, the wheel is finally in my hands.