mercredi 11 septembre 2013

Simplicité

Dernière acquisition : long horn skull


Wichita Mountains Wildlife Refuge

Vivre à l'étranger me permet de me définir, de choisir ce que je veux être, qui je veux être. Ce que je choisis de révéler n'est pas nécessairement ce que je donne à voir en France. Je peux être qui je veux, changer mes habitudes et ôter cette peau qui me définit d'un côté de l'Atlantique pour livrer ou délivrer mes muscles et mes os de l'autre côté, ou parfois enfiler un second déguisement si le besoin se fait sentir.

Vivre en Oklahoma influe clairement sur mes choix, mes habitudes de consommation, mes goûts, et mes intérêts.

Ainsi, je redécouvre des plaisirs simples qui se déclinent dans mes occupations personnelles et je me débarrasse du superflus qui pouvait m'encombrer à Paris.
Je trie, je recycle, je jette, j'ordonne, je range. Je crée.

Mes choix s'orientent vers le rustique, le simple, et le choix de matériaux et de couleurs en découle évidemment. Le bois, le cuir, le blanc, le beige, la laine, la soie, le velours. C'est l'Oklahoma qui veut ça. Et peut-être aussi parce que je grandis.

Prendre soin de mes plantes sur la terrasse, cultiver des herbes aromatiques, cuisiner davantage avec des produits locaux, sortis du jardin des uns et des autres, ou de fermiers qu'on apprend à connaître le samedi matin.

M'occuper du chaton. C'est chronophage.

Ma nouvelle lubie est de travailler le cuir. J'en fais des noeuds, des barrettes, des noeuds pap', des boucles d'oreilles, des colliers, et comme je ne peux pas me permettre de tous les porter, je les mets en vente sur Etsy.

Je voyage et découvre mon nouveau chez moi. Cet état que j'ai choisi me passionne et me surprend chaque week-end. Sur la route, je découvre des paysages qui rappellent les plans de Terrence Malick : je m'arrête, explore, observe, et redémarre, avant de m'arrêter et contempler de nouveau.
La faune et la flore sont tellement différentes que mes centres d'intérêts eux-mêmes semblent glisser. Je me prends à observer des insectes, des fourmis rouges de la taille d'une phalange, des criquets qui grouillent sous mes pieds, des hannetons qui se battent à la lumière des néons.

J'apprécie tout, dans ses moindres détails.
De la barre de céréales matinale aux balades en vélo à travers les champs.

Retrouver l'essentiel, le simple, le minimaliste, jusque dans ma garde-robe, la décoration de mon appartement, mon alimentation, mes plaisirs.
Quelque part, sur la route...
Anadarko - Fried bread
Great Salt Plains
Sunset - Great Salt Plains
Homemade granola 

POPS - Arcadia

"Cats are liquid"
Gentlemen of the Road - Guthrie stopover

jeudi 11 juillet 2013

Summertime sadness...

Hometown

J'ai longtemps dénigré là où j'ai grandi, pour diverses raisons, mais j'ai appris à apprécier cet endroit finalement paisible et à jeter dessus un regard plein de nostalgie. C'est pourtant lorsque j'introduis un étranger en ces terres que je porte alors un regard nouveau.

Sans doute l'ai-je dénigré à cause des railleries de copains bordelais de l'époque.
Pourtant, le Périgord, c'est chouette. Ma Dordogne, maintenant, je l'aime.

Je prends ainsi plaisir à revenir dans ma Gascogne natale, à apprécier les moments dans la nature environnante, à me laisser engloutir par l'émotion, et contempler.

Mon tour de France est désormais achevé pour 2013, mais saupoudré de péripéties. Mes aventures y gagnent en intérêt.

Alors récemment, je me suis rendue à Clermont-Ferrand pour y retrouver mon amie "fallopienne". Ce terme la fera sans doute sourire.

CF, c' est une ville agréable, apaisante, reposante, et j'ai particulièrement aimé la regarder du haut du parc Montjuzet duquel nous avons escaladé des cerisiers pour en déguster les fruits, fait la rencontre d'un Kosovar entouré de sa famille, tous venus pique-niquer sur cette jolie colline surplombant toute l'urbanité d'une ville presque perdue au milieu des vallées et volcans.

La cueillette
"Backpack" depuis le parc Montjuzet




Réunies sur les deux continents

Les ruches du parc
Une expérience relaxante, en jolie compagnie pendant ce week-end à l'atmosphère sereine et saine, qui s'est poursuivie en Dordogne, à la découverte de Sarlat et du château de Beynac qui surplombe la vallée depuis son piton rocheux avant de gagner Montignac et Lascaux II.

La bande son des vacances rassemble évidemment Lana Del Rey, dont nous avons écouté en boucle Summertime Sadness que je n'avais de cesse d'écouter en quittant le sol américain (... sans doute avait-elle du sens au moment de mon départ) et Alba Lua, When I'm Roaming Free.


Château de Beynac



Château de Beynac - cour intérieure


Contemplation de la vallée de la Dordogne

Bordeaux était une énième étape, courte, mais intense. J'en ai profité pour récupérer mes yeux et essayer des lentilles pour la première fois. Ceux qui me connaissent savent les idioties dont je suis capable de faire à mes yeux lorsque ces derniers me gênent ou me démangent...

Ensuite, court passage en Dordogne, le temps de faire ma valise avant de m'échapper de nouveau, mais à Marrakech, cette fois-ci.
Une escapade intense, comme à chaque fois, mon Routard en main.

Place Jemaa el-Fna - Terrasse Chez Chegrouni
Zellige - Musée de Marrakech
Tanneries

Medersa Ben Youssef

Place Jemaa el-Fna - Terrasse Le Grand Balcon Café Glacier

jeudi 13 juin 2013

Berlin


Après un court passage à Paris, j'ai sauté dans un avion pour m'envoler vers Berlin. Le voyage n'avait rien à voir avec ce que j'avais imaginé, étant données les circonstances dans lesquelles je suis arrivée et partie, mais je n'ai pas été déçue par cette ville qui sent à la fois la destruction, la reconstruction et le renouveau.

Le calme règne dans la capitale allemande. Les parcs, nombreux, aèrent les artères. Les berlinois s'y reposent à la pause déjeuner, une véritable invitation à les imiter. Je suis conquise, car c'est véritablement ce qui manque à Paris, ces aires de repos, d'évasion. 

Berlin est paisible dans son architecture déroutante, au même titre que sa population qui ne semble que rarement pressée. Le métro, propre, organisé, n'est pas une "souffrance" comme les transports parisiens. 

Je devrais cesser de comparer l'incomparable. 

Je me suis enflammée dans les musées, notamment le Pergamon, sur l'île des musées dans le Mitte, dans lequel j'ai pu voir des temples grecs comme le Pergamon Altar ou de nombreuses pièces babyloniennes, ainsi que dans l'Altes Museum, qui présente des collections étrusques et grecques. 

J'ai aimé flâner dans les quartiers de Prenzlauer Berg ou Friedrichshain et parcourir le quartier ouvrier de Kreuzberg. L'accueil y est chaleureux, et je regrette de n'avoir pu rester davantage.

Je conseille vivement de rester dans une de ces auberges : 
Grand Hostel à deux pas de la station de métro Möckerbrücke, et surtout classée n°8 mondiale (et à 12€ la nuit). Toute l'équipe est sympa, les salles communes décorées avec goût, tout en simplicité. 
Three Little Pigs qui se situe dans un ancien couvent, toujours dans le Kreuzberg.



















mercredi 22 mai 2013

Oklahoma


Lundi, 15 heures, heure centrale. J'étais avec Mari, venue me rendre visite pour quelques jours. On avait attendu ça plusieurs semaines. Continuer nos projets couture, regarder des séries, se faire encrer, buller au soleil, un bon bouquin sur les cuisses. Voilà ce qui était prévu.
On est allé aider Morgan à porter ses cartons de déménagement.

La sirène d'alerte.
Morgan et Stan lèvent les yeux au ciel. Ils ont des choses à faire, ils doivent aller au cinéma dans l'après-midi. On se dirige tous les quatre vers le club house, simple précaution, les toilettes y sont résistantes et peuvent accueillir de nombreuses personnes. L'ambiance est plutôt détendue. La télé est allumée sur une chaine de météo et d'informations.
Le volume augmente. Quelqu'un essaie d'attirer l'attention du groupe. On a tous reçu un message de l'université. "Emergency Alert. Tornado Warning in this area til 3:15 PM CDT. Take shelter now. Check local media. -NWS"

"Take shelter now". Rien que lire ces mots, des frissons me parcourent le corps.


On regarde la télévision. Le volume est fort. Nos yeux sont rivés sur l'écran. Nous ne parlons plus. Nous sommes une vingtaine d'étudiants, assis sagement sur nos chaises. La tension monte. Les storm chasers commentent ce qu'ils voient. On entend la montée en puissance de leurs émotions.

Le ciel est sombre, mais celui de la télé est impressionnant par sa beauté. Coupé en deux, gris clair et gris foncé, avec au centre de l'écran une forme qui descend du ciel. Une pointe. Elle descend, elle remonte. Elle descend, elle remonte. Pendant plusieurs minutes, j'espère qu'elle descende davantage. Parce que c'est beau.
D'une perspective française, nous sommes tellement abreuvés de télé et il ne nous arrive tellement rien (ou presque) que j'ai l'impression de regarder un film. Twister. Take Shelter. Quelque chose comme ça. Je n'avais pas eu peur lors de l'évasion de la prison ni lors des coups de feu tirés et des alertes de la police à propos d'un détenu supposé dangereux et en cavale.  C'est qu'un film.
Mais non, ce n'est pas un film.

Les voix s'intensifient. Nous demeurons silencieux. Elle descend au sol. "Ground tornado! Ground tornado!" Ils crient. Ils nous annoncent dans quelles rues la tornade va passer. Elle se forme, elle grossit. Elle est énorme. Nous sommes subjugués par la beauté des images, et tétanisés. Des files de voitures sur Santa Fe, les phares allumés. Elle va passer par là. Tous ces gens sont en voiture. Ils ne peuvent pas sortir et courir se réfugier. C'est trop tard.
Sur un côté de l'écran, les rues sont annoncés. Telle minute, telle rue.

Cleveland County est au coeur d'une tornade.
Égoïstement, nous espérons qu'elle épargne Norman. Qu'elle reste à Moore et qu'elle parte. Tout le monde prie. Même ceux qui se disent athées prient. Je prie. Mari prie. Que le vent s'en aille ailleurs. Qu'il remonte.

Elle passe dans des quartiers résidentiels. Moore est une ville pauvre. On s'en rend compte quand on va chercher sa carte de sécu. Beaucoup de gens ne travaillent pas et restent chez eux. Les maisons sont vieilles, abîmées, fragiles.

Nous savons tous ce qu'il va se passer. Nous le savons tous. Tout le monde garde à l'esprit le 3 mai 1999. Même ceux qui n'y étaient pas. En 1999, je ne savais même pas que l'Oklahoma existait.
La tornade de ce 3 mai avait ravagé Moore. On m'en a beaucoup parlé.
Moore est à 15-20 minutes d'ici. La tornade fait presque 3 km de diamètre.

Nous savons ce qu'il va se passer. Nous savons ce qu'il se passe. Les vents déferlent. Cette masse immonde tournoie au dessus des têtes.
Ici, tout va bien. Nous sommes tétanisés, mais le ciel demeure décent. Les vents soufflent et plient les quelques arbres autour du bâtiment, mais ne sont pas assez violents pour casser quoi que ce soit ici.
Je me sens encore plus enracinée ici. Toute cette épreuve me renforce dans l'idée que j'appartiens à cet endroit, à la terre rouge.

Les yeux rivés sur la télé et sur nos téléphones, nous envoyons des messages à tous nos proches. Ceux que nous connaissons ici. Ceux partis à Moore ou OKC un peu plus tôt dans la journée.
La respiration courte.
Je ne parviens plus à envoyer de messages. Le réseau est saturé. J'ai oublié de dire à mes parents que je les aime.
Le voyeurisme est à son comble. Nous regardons impuissants cette forme noire passer au-dessus des maisons. Des gens sont dedans, dans la baignoire, la tête couverte par le matelas. Dans le dressing. Dans l'abri creusé dans le sol. Ils entendent le vent. Nous le voyons. Et nous sommes impuissants.

mardi 14 mai 2013

Tu crois toujours que...

De nature défaitiste et négative, je me découvre finalement de plus en plus résistante et persévérante. Je n'aurais jamais pensé écrire un blog ni y confier ces mots. Je me sens ridicule en tapant tout ça depuis le tabouret du bar dans ma cuisine, le visage traversé par ce rayon de soleil matinal. Presque aveuglée. 

Je n'aurais jamais pensé il y a quatre ans que la révélation de ma vie serait de savoir où je veux vivre. 
Je n'aurais jamais pensé il y a quatre ans que je vivrais ici. 
Je n'aurais jamais pensé il y a quatre ans que je m'orienterais dans un cursus universitaire littéraire comme celui-ci. 
Je n'aurais jamais pensé il y a quatre ans que je m'épanouirais en enseignant. 
Je n'aurais jamais pensé il y a quatre ans que j'en serais là à presque 26 ans. 

Où serai-je dans quatre ans ?

lundi 13 mai 2013

Le cadavre exquis...



Je m'amuse souvent à reconstituer le fil de ma pensée, les analogies complètement démentes qui évoluent dans mon cerveau.

Ce dernier mot me fait penser à Hannibal Lecter. Dragon Rouge. Tatouage. Coquillage. Clem. Cet été. Oklahoma. Plaines. Great Salt Plains. Utah. Laura et T. Marie et Antoine. Le Capes d'Anglais. Julie. Caen. Gala de danse. Black Swan. Maigre. Os des pieds. Photo de Derek Smalling. Derek Smalling. Galerie d'art et l'exposition au Grand Palais. J'ai pas pu voir Helmut Newton. Isaac Newton. Alchimie. La pierre philosophale. La pierre de Rosette. Champollion. Je ne suis pas Champollion. Tactac. Arcachon. La dune. Cheveux au vent. Danse avec les loups. Lakota. Lakota Woman. Mary Brave Bird Crow Dog. Autobiographie. Sartre. Théâtre en Terminale. Théâtre à Oklahoma City. Russ Tallchief. Roses. Il me manque une table. Thrift Store. Il faut que j'aille voir ce que vend celui sur Main Street. Vélo. Je pars à l'instant.



Florence + The Machine

Le mois d'avril est passé a une vitesse incroyable. Je me ressource désormais et prends mon temps pour m'occuper de tout ce que j'ai délaissé pendant ces trépidantes semaines. Entre me peindre les ongles et courir tous les jours, je finis les projets couture/tricot inachevés, me délecte des classiques littéraires français, me régale en cuisinant de nouveau et retrouve une vie sociale équilibrée.

Prendre le temps.

J'ai l'impression de réapprendre à vivre depuis quelques jours. La peur de l'ennui, du vide est paralysante, et j'ai toujours besoin de combler les trous dans mon emploi du temps. Rationnaliser, faire un maximum et mal faire, tant qu'il y a à faire, et quitte à faire mal.


Lors d'un court voyage en voiture, j'ai cru apercevoir une lanterne dans le ciel. Je l'ai suivie sur quelques miles avant de la perdre de vue, sans doute happée par les airs, la flamme étouffée. Elle m'a rappelé cette vidéo, l'occasion de découvrir Cosmic Love de Florence + The Machine.

vendredi 19 avril 2013

On a échappé à l'apocalypse.

Une fois de plus, avis de tempête et de tornade mercredi soir. À la sortie du magasin d'alimentation, il est 18h30. Il fait nuit, mais seulement d'un côté du ciel. Des éclairs au loin indiquent qu'il faut trouver refuge au plus vite. Le plus sûr est de se calfeutrer sur le campus, dans les nouveaux bâtiments construits d'après des normes bien particulières. Je décide de rentrer à la maison. J'y tiendrai un siège si besoin. Comme il y a déjà deux mois, je me suis empressée d'empiler des bouteilles d'eau, des coussins et couvertures ainsi que des amandes, des fruits et des barres de chocolat dans la salle de bain. Sait-on jamais, je pourrais me trouver prisonnière dans les décombres.

J'ai commencé à regarder Portlandia il y a quelques jours, et la série ne fait que renforcer mon désir d'aller voir ce qu'il se passe en Oregon.

Il y a 18 ans aujourd'hui, Oklahoma City était victime d'un terrible attentat. Un bien triste anniversaire ravivé quelques jours à l'avance par l'horreur vécue à Boston depuis lundi.





jeudi 11 avril 2013

Confronter ses angoisses et aller de l'avant.

From the top of OU

            Depuis quelques mois, je me force à faire exactement ce qui me rebute pour dépasser l'angoisse qui en émane et avancer en me construisant plus solidement.

            Je n'étais pas à l'aise avec les adolescents, j'ai voulu travailler avec eux dans un collège.
Je voulais rencontrer des gens que jamais sans doute je n'aurais croisés ou fréquentés dans ma vie, alors j'ai postulé dans des écoles professionnelles.
            Les discussions avec des adultes me faisaient me sentir comme une enfant, j'ai voulu travailler avec des "grands", et le milieu carcéral m'a énormément aidée de ce point de vue.
                                                    
                                                  Badaboum, j'aime tout ça à la fois.

           La vue des aiguilles m'angoissait, j'ai donné mon sang autant que je l'ai pu il y a plusieurs années, et me suis faite tatouer et percer pour aller encore plus loin, histoire de dire que je contrôle mon corps et qu'il m'appartient. Lena Dunham exprime parfaitement ce que je ressens dans l'épisode pilote de Girls.
             J'avais peur de changer de coiffure/couleur de cheveux et de ne pas me reconnaître, de trouver le résultat pire qu'avant le coup de ciseaux d'une parfaite étrangère dans ma crinière, et mon passage dans cette école professionnelle de coiffure a été une révélation et un tremplin vers la "rouquinitude" adoptée et acceptée. Changer de tête m'a fait le plus grand bien, elle a changé mes perspectives, mon aisance et ma sociabilité. Tout ça pour du "6.2".

                      C'est la peur du permanent comme celle du changement éphémère finalement...

              La présence d'une araignée en Oklahoma me terrifiait (elles sont franchement dangereuses ici), j'ai tenu à caresser une tarentule ce week-end pour me préparer à l'éventualité de leur présence dans l'appartement. Bim, le lendemain, une jolie bestiole se baladait le long du mur dans ma chambre...
J'en ai profité pour me faire un collier en serpent et faire des câlins à un bébé crocodile.
              Parler espagnol me met mal à l'aise pour des raisons socioculturelles et familiales, et parce que mon anglais est source de libération, alors je suis en binôme linguistique avec un ami depuis quelques semaines et je me sens mieux.
             Lorsque j'étais cette adolescente "boutonneuse" et pas très bien dans sa peau, je me suis fait violence en m'inscrivant au club de théâtre du lycée. Les conséquences directes ou non ont été plus que positives et j'ai su maîtriser ma timidité. Presque 10 ans plus tard, je me délecte en m'exprimant en public, notamment en classe, bien que je ressente encore une certaine appréhension. Je n'en veux plus, et je vais monter sur scène à Oklahoma City à la fin du mois.

              C'est fou l'effet que ça fait de confronter puis dépasser mes angoisses. Ça accroit ma relative indépendance parce que c'est libérateur, ça me permet de mieux grandir et de voir plus clair.

Medieval Fair

Le hérisson albinos




Oscar Jacobson & Kiowa Five