mercredi 26 décembre 2012

Voilà, c'est fini...


Les retrouvailles familiales, bien trop courtes et intenses, ont pris fin.

Chacun sait que j'entreprends bientôt un voyage important, un voyage tant souhaité, un voyage qui m'a donné de la joie comme des peines et qui va définir mon avenir. Notre avenir. 
C'est le voyage de l'égoïsme. 
Le voyage que je désirais plus que tout au monde et qui semble me laisser un petit goût amer à mesure qu'il approche et que mon aventure risque s'avérer solitaire un temps, puisque je ne peux finalement emporter immédiatement avec moi la personne qui rend si doux mon quotidien, avec laquelle je suis forte. 

De beaux moments passés tous ensemble au coin du feu, de belles tablées, des biscuits de Noël, des dattes et du chocolat, et enfin du repos. Enfin. Mais les festivités sont terminées et j'ignore quand cela se reproduira. Penser à cela m'envahit souvent ces temps-ci, me submerge et je m'y noie, ma gorge se serre. Mais tout va bien pour l'instant. Nous sommes ensemble et c'est ce qui compte, le moment présent... que je sais rarement apprécier, trop souvent tournée vers un futur que je construis, brin de paille après brin de paille, fragile édifice qui pourrait facilement être balayé par un souffle. Mon propre souffle. Qu'en feraient alors les bourrasques d'Oklahoma ?

Vient maintenant la période de doutes, générés par toutes ces marques d'affection et ces cadeaux si personnels, ces actes d'amour de mon entourage. Est-ce que ce voyage en vaut la peine si j'en viens à laisser derrière moi ceux que j'aime et qui m'aiment sans condition ? Vais-je réussir ce que j'entreprends ? Quelles en seront les conséquences à long terme ?

En attendant, il me faut profiter de la présence de tous.

  


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