jeudi 20 décembre 2012

Homeland


Fin de la saison 2, début de l'attente de la saison 3. 


 












Il faut reconnaître l'habileté des cliffhangers de cette série, malgré une légère déception au cours de certains épisodes à la 24 et de leur dérive de scènes d'action abracadabrantes se concluant par la mort du "méchant", Abu Nazir. Une série bipolaire et inconstante, puisque l'intrigue bien moins psychologique, faisait davantage place à une course contre la montre plutôt qu'à l'exploration des sentiments des personnage et la complexité de la trame narrative. Le thème central de la saison 1, à savoir cette incertitude incessante et ce basculement pendulaire donné à voir avec tant de finesse afin de savoir si Brody est bien retourné ou non, ou s'il sait lui-même s'il l'est, semble loin dans cette saison 2, mais l'épisode de clôture relance et réactive cette idée de doute, de mystère et évidemment de paranoïa. Les acteurs sont justes, une fois de plus... Brody revêt son costume ambivalent, des réminiscences de démence de Carrie refont surface et le rôle de l'excellent Saul prend de l'ampleur, et surtout, la prochaine saison semble annoncer le retour de cette atmosphère anxiogène si particulière. Brody est-il finalement un terroriste ? Il doit maintenant blanchir son nom, et évidemment, des incertitudes demeurent... S'il ne l'est pas, qui a orchestré cet attentat au siège de la CIA ? Le groupe islamiste qui le revendique immédiatement ? Ou bien Quinn qui effacerait ainsi toute implication avec David Estes et sa demande d'assassiner Brody mais qui se servirait pourtant de lui en utilisant sa voiture en y plaçant cette bombe ?
 











La frustration peut commencer, Game of Thrones ne reprend pas avant le 31 mars...

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