dimanche 16 décembre 2012

Là-haut vers le nord...

Joseph Boyden. Anishinaabe.

Un doux moment partagé le temps d'un déjeuner dans un joli restaurant libanais près du Luxembourg avec son éditeur. C'était il y a déjà deux ans, le temps de parler de ses mots, de leur délicatesse, de sa finesse d'écriture, et de son attachement à la culture Anishinaabe, de ses projets, des miens, et c'était déjà terminé.








Chacune de ses nouvelles est une déflagration narrative. Elle m'enveloppe d'une profonde tristesse, un peu comme mon Zweig canadien, parce que Joseph Boyden sait raconter les histoires. Des histoires profondément humaines, où il saisit le temps de quelques pages avec acuité et une hyper lucidité les émotions de ces femmes et de ces hommes, tirés d'une réalité dont je suis ignorante : le marasme économique et social des populations autochtones de l'Ontario. La perte de repères identitaires, l'humour noir qui prend le pas sur le désespoir, le mal-être, sont évoqués avec une très grande sensibilité.






Déjà parus chez Albin Michel (coll. Terres d'Amérique)

- Three Day Road - Le chemin des âmes
- Born with a Tooth - Là-haut vers le nord
- Through Black SpruceLes saisons de la solitude


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