mardi 26 février 2013

Waiting for the storm...



Hier après-midi, le campus était fermé. Les rayons des super-marchés dévalisés. 
L'attente du déluge, le chaos. Nous avons tous reçu un email, un sms et un message sur l'application de l'université nous annonçant l'annulation des cours par mesure de précaution à compter de 13h30, et jusqu'à nouvel ordre.

Le temps ici est imprévisible. La température, le déchainement des éléments. 

Ce week-end, il faisait 15°C, on attendait une tempête de neige hier, des températures négatives dans la nuit, et il fait aujourd'hui à nouveau soleil, et le ciel est si splendide qu'on aurait peine à croire que la ville se préparait au pire la nuit dernière. Entre les embouteillages résultant de la débauche prématurée de milliers d'oklahomans et la panique qui s'installait dans nos coeurs à la vue des bourrasques qui secouaient les arbres devant la maison, c'est assez déroutant, et même décevant de s'apercevoir qu'il ne s'est finalement rien passé ici. Rien que du vent. 

J'avais pourtant préparé ma réserve de bougies, briquets, allumettes, mes bidons d'eau, mes paquets de biscuits, des serviettes et couvertures supplémentaires, un coussin, et mis le chauffage à fond, au cas où le vent aurait emporté ma fenêtre, coupé l'électricité et m'aurait obligée à me réfugier dans la salle de bain en attendant les secours. 

Peut-être que j'aurais bien voulu. 

C'est à croire que l'on aime à se faire peur, que l'on entretient ce vilain sentiment lorsque l'on se doute qu'il n'y a finalement pas grand chose à craindre. 

En attendant, j'ai lu, bu du thé, et pris mes chaussettes en photo.


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