mardi 8 janvier 2013

Des goûts évoluent et pas d'autres



Je regarde depuis quelques mois des films qui me plaisaient lorsque j'étais enfant et qui ont marqué ma génération. Restent en mémoire des images frappantes et des répliques cultes. Mais alors que la bobine défile sous mes yeux, je m'aperçois que ces films sont des aberrations cinématographiques et visuelles. En tête de liste, Un Indien dans la Ville et The Mask.

Évidemment que les goûts évoluent, et heureusement d'ailleurs, mais je pensais me délecter des films ayant bercé mon enfance non pas pour leur trame narrative que je connais pourtant presque par coeur, mais pour les souvenir qu'ils allaient réactiver. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir finalement un second niveau de lecture qu'à 10 ans je n'avais pas compris, ou que peut-être avais-je déjà pensé inintéressant au point d'en faire abstraction et de ne retenir que ce dont je me souviens encore. 

Restent pourtant les indémodables, indétrônables, mes madeleines sur pellicules, qui jamais ne me déçoivent, sans doute parce qu'ils m'ont accompagnée jusqu'aujourd'hui et que j'y ai découvert d'autres niveaux de lecture, ma sensibilité évoluant au fil des ans. Aladdin, Cendrillon, Brisby et le Secret de Nimh, L'Étrange Noël de Monsieur Jack, Maman j'ai raté l'avion, les premiers Harry Potter, les premiers Miyazaki...










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