mardi 2 avril 2013

The Perks of Being a Wallflower


2 heures dans la mousse du bain à refaire couler de l'eau chaude de temps en temps, je n'ai pourtant pas vu passer le temps en regardant The Perks of Being a Wallflower (Le Monde de Charlie).

Je m'attendais à de la comédie dramatique pour adolescents et arrivais déjà avec des a priori monstrueux et suis bien contente qu'ils aient été engloutis. Les zones d'ombre sur le personnage principal sont délicieusement dérangeantes, le jeu d'Ezra Miller est juste mais cocasse et le film aborde finalement de nombreux thèmes plus ou moins tabous. L'homosexualité adolescente, le rejet qui en découle dans une Amérique puritaine fan de football, la violence familiale, les violences sexuelles, le suicide adolescent. La liste est non exhaustive ici et tout est traité avec finesse, jusqu'à la bande son qui réserve à David Bowie une place de choix. 
Je n'en dis pas plus, mais je me suis surprise à rire et pleurer, m'amuser et m'attendrir, et frissonner sur Heroes. 

We are infinite. 











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